Les travaux de colmatage de la piste de l'aéroport international de N'djili et de finissage de son aérogare modulaire débutés il y a quelques temps se poursuivent. Les gestionnaires aéroportuaires de la Régie des voies aériennes (RVA) ont indiqué lundi 18 mai à Radio Okapi que l'inauguration de cette aérogare, en même temps que la nouvelle tour de contrôle est prévue au 30 juin prochain. En attendant, des avions décollent et atterrissent.
Avec le commandant aéroportuaire, Georges Tabora, un reporter de Radio Okapi a parcouru de bout en bout la piste sur une largeur de 60 m et une longueur de 4 km.
La chaussée qui présente quelques fissures est aussi en train d'être colmatée.
À la nouvelle tour de contrôle, des équipements de travail technique sont en place. Il est en de même à l'aérogare modulaire, où les travaux sont presque finis.
Les travailleurs passent la dernière main en posant quelques carreaux au sol. Tout est dans le confort.
D'après le commandant de l'aéroport, l'aérogare est destinée uniquement aux vols internationaux avec une capacité annuelle estimée à un million de passagers.
Un avion d'Air France dérouté
Le Vol Air France prévu dimanche 17 mai a été dérouté sur Luanda en Angola suite aux intempéries.
Selon un communiqué d'Air France, les conditions météorologiques n'ont pas permis à son appareil d'atterrir.
Le communiqué confirme la prochaine arrivée pour mardi à 20 heures 15' et le départ à 21 h 30'.
Pour corroborer cette nouvelle, le commandant de l'aéroport international de Ndjili a fait savoir que le gestionnaire de la RVA à l'aéroport communique toujours en avance aux compagnies d'aviation les conditions climatiques et tout autre désagrément.
Et dans le cas d'espèce, a-t-il affirmé, il ne s'est posé aucun problème car les avions atterrissent et décollent même pendant la pluie.
«Au moment où Air France arrivait, il y avait de mauvaises conditions météorologiques. Peu avant, il y avait un mouvement qui a eu lieu des compagnies nationales. S'il y avait danger sur la piste, nous, autorités aéroportuaires pendraient le devant pour informer les compagnies », a assuré Georges Tabora.